dimanche 31 mars 2013

Port des armes à feu




Il y a eu de nombreuses tragédies aux États-Unis en lien avec les armes à feu. La fusillade du 14 décembre dernier à amener plusieurs Américains à s’interroger sur le port des armes à feu. Le deuxième amendement de la Constitution américaine donne le droit à tous les Américains de posséder et de porter une arme à feu. Il y a environ 300 millions d’armes à feu qui sont détenues par des particuliers dans ce pays. Il y a environ 315 millions d’habitants aux États-Unis. Il y a presque une arme par habitant. En moyenne, 30 288 personnes sont tuées chaque année par un fusil.

Il y a présentement une campagne qui promet des armes gratuites à des citoyens d’un quartier défavorisé de la ville de Tucson en Arizona. Pour le responsable du projet, les armes sont la solution aux problèmes de criminalité. Il semblerait que la réponse des Américains à la violence soit plus de violence. Pour contrer les fusillades qui se multiplient dans les divers lieux publics américains, ces derniers veulent rendre les armes encore plus disponibles. Certaines personnes semblent croire que la solution à une mauvaise personne avec une arme est une bonne personne avec une arme. Avec cette mentalité, il n’est pas surprenant qu’il y ait autant de morts à cause des fusils aux États-Unis. Une personne en situation de stress peut tirer sur un innocent par erreur.

Les Américains devraient repenser à cet amendement de leur Constitution. Cette dernière a été écrite à une époque bien différente de la nôtre. À cette époque, le port d’une arme était plus essentiel. Aujourd’hui, l’accessibilité des armes à feu est un problème. Des individus violents ont accès beaucoup trop facilement à une arme. Les résultats de cette accessibilité font d’ailleurs les manchettes des journaux depuis de nombreuses années.

Sources :

Sallon, Hélène. 2013. « Etats-Unis : 300 millions d’armes à feu, 30 000 morts par an ». Le Monde. 8 janvier. En ligne. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/01/08/etats-unis-300-millions-d-armes-a-feu-30-000-morts-par-an_1813806_3222.html Consulté le 31 mars 2013.

Silva, Cristina. 2013. « Des fusils gratuits pour les résidents de quartiers défavorisés en Arizona ». La Presse. 29 mars. En ligne. http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201303/29/01-4636024-des-fusils-gratuits-pour-les-residents-de-quartiers-defavorises-en-arizona.php Consulté le 31 mars 2013.

Moins de médicaments, plus d'encadrement


On vit à une époque où notre génération, baptisée les « Y », a connu le gavage de médicaments au primaire, secondaire et même collégial pour certains. Les médecins justifiaient alors cette prise de médicaments par le trouble d’attention ou bien l’hyperactivité des jeunes à l’école. Comme si une pilule allait régler le problème. Parce qu’une pilule à faire avaler à son enfant était beaucoup plus simple que de tenter d’essayer différentes approches pour remédier à ces troubles de comportement ou de santé mentale. Les médecins ont semblent-il foi de tout à notre époque.

Heureusement, certains individus ont voulu prouver qu’il existe d’autres méthodes, autres que la médication, pour contrôler ces troubles du comportement ou de santé mentale chez les jeunes. En effet, l’école Martel à Sorel a décidé d’adapter ses classes pour ces jeunes pris avec ce genre de problème. Elle « a créé trois classes d'attachement et de comportement pour les accueillir. Dans ces classes, le personnel suit le rythme de chaque enfant, le sécurise pour le faire cheminer dans le monde scolaire. [1]»

Personnellement, je considère ce genre d’initiative comme étant prometteur et qui mériterait plus de financement et d’attention de la part du ministère de l’Éducation. Il est vrai que pour certains élèves cette méthode peut simplement les aider et qu’ils ne peuvent se passer complètement de leur médication. Par contre, je pense sincèrement que cette voie d’encadrement est la meilleure pour pallier au problème que ce genre d’enfants rencontre à l’école.

Souhaitons que ce genre d’initiative soit de plus en plus copiée et adaptée dans les établissements scolaires dans les prochaines années et que tranquillement on fasse moins appel aux médecins « pour régler » ce genre de problème.



[1] Breton, Pascale. 2013. « Une école adaptée au rythme de ses élèves ». La Presse. En ligne. 31 mars. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201303/30/01-4636198-une-ecole-adaptee-au-rythme-de-ses-eleves.php. Consutlé le 31 mars 2013. 

Relations publiques et... manipulation?

En étudiant un cours de publicité du baccalauréat, j'ai eu à lire un texte qui mettait de l'avant des situations bien réelles où publicités et relations publiques se rencontraient. 

L'un des exemples de ce texte m'a particulièrement étonnée, voir choqué. Cet exemple est celui d'une chaîne d'épiceries au Québec dont je ne nommerai pas le nom. L'auteur explique que cette énorme entreprise fait chaque année la promotion de ses activités où elle sert des déjeuners et redonne à des gens plus défavorisés. Ces épiceries donnent des denrées et autres à des gens qui n'ont pas les moyens de bien se nourrir.

Évidemment, les relations publiques de cette entreprise ont fait une campagne énorme pour promouvoir les bonnes actions de la chaîne d'épiceries. Et en soi, la cause est noble et il me semble que ce très généreux comme geste. C'est un peu comme le Club des petits déjeuners du Québec, sauf qu'ici on ne vise pas uniquement les enfants.

Mais, voilà que l'on apprend que l'équipe des relations publiques de cette chaîne ne sélectionne pas nécessairement les secteurs les plus défavorisés du Québec pour leurs dons. En fait, les relationnistes font une enquête préliminaire pour déterminer où se situe la plus grosse part des gens qui achètent dans cette chaîne d'épiceries. Par la suite, c'est dans les environs de ces épiceries que se déroulent les activités de bienfaisance, en vue d'augmenter l'achalandage par la suite. 

L'auteur du texte soutient qu'il s'agit là de manipulation, car même si l'équipe des relations publiques dit aider les gens les plus défavorisés, ce n'est pas réellement le cas. On pense au profit à long terme, à la bonne image que projette cette chaîne.

Et vous, qu'en pensez-vous? Croyez-vous qu'il s'agit là de manipulation?

vendredi 29 mars 2013

L'éthique est omniprésente en communication


Cette semaine avait lieu notre exposition dans le cadre du cours d’éthique de la communication aux fins du Salon des communications du baccalauréat. Moi, qui n’avais aucune attente particulière de cette exposition, j’en suis ressortie transformée (ou presque!) J’ai été impressionnée par la qualité du travail de mes collègues. Ce qui m’a frappée, c’est la grande diversité des projets qui s’y trouvaient. Il est toujours fascinant de remarquer à quel point des consignes peuvent être interprétées différemment. Dans le cas de ce projet, peu de consignes restreignaient notre réflexion sur la valeur choisie. En tout, dans les huit affiches et dans les quatre vidéos, l’information était traitée de manière très variée, rendant l'exposition très dynamique.
J’ai été impressionnée par la qualité du graphisme des affiches, par celle des montages vidéo, mais surtout par la qualité des professionnels interviewés. J’ai trouvé très convaincant d’entendre des gens du domaine s’exprimer sur des sujets éthiques. Une phrase de Pascal Ruellan, journaliste pour Radio-Canada, m’a ouvert les yeux sur le travail des reporters. Il explique qu’il s’affaire toujours à prendre l’extrait d’interview qui représente le mieux le fond de la pensée de la personne interviewée et non celui qui offre une perspective plus sensationnaliste. L’intégrité est une valeur essentielle en journalisme. Il est nécessaire de bâtir de bonnes relations avec les sources. Voilà pourquoi leurs propos doivent être respectés. Autrement, on risque de perdre leur confiance et leur coopération dans le futur. Dans la même vidéo, Thierry Watson explique que le doute est essentiel pour être intègre. Quelqu’un qui se questionne aura tendance à remettre en question son travail et donc à faire des choix éclairés. Au final, quelqu’un d’intègre œuvrera beaucoup plus longtemps dans le métier. Ces entrevus ont déclenché en moi un désir qui me restera : celui de bien faire les choses, mais surtout pour les bonnes raisons.

Au début de la session, j’entrevoyais mal comment l’éthique s’appliquait dans le quotidien de chacun, comment elle s’appliquait concrètement dans le domaine des communications. Voilà que maintenant je la vois comme une partie intégrante à chacun.

Twitter n'importe où ?


Selon vous, est-ce correct de Twitter dans une salle d’audience ?

Le juge en chef associé de la Cour supérieure du Québec, Robert Pidgeon, et l'adjointe de direction de la Cour du Québec, Annie-Claude Bergeron ne sont pas d’accord. Dans l’article « Twitter bani des tribunaux de Québec », il est mentionné qu’il est tout à fait interdit de diffuser ou de communiquer des messages textes, des observations, des informations, des enregistrements à partir de la salle d’audience. Alors, pourquoi pas les twits aussi ! En fait, le live-tweeting, comme indiqué dans l’article, ne sera plus toléré à partir du 15 avril 2013. Les gens devront sortir de la salle pour tweeter. Robert Pidgeon mentionne « qu’il y a une plus grande ouverture à l’utilisation des médias sociaux par les tribunaux qu’il y a un an » (Parent, 2013), par contre, il ne pense pas que les tribunaux sont rendu à se point là encore. Il a basé sa décision sur des questions de décorum, de maintien de l’ordre et pour voir quel chemin prendra le cour des choses. De plus, certaines situations ont eu lieu avec Twitter durant l’audience, donc durant l’audience de l’ex-juge de la Cour d’appel Jacques Delisle, reconnu coupable par un jury du meurtre prémédité de sa femme.
Pour ma part, je suis d’accord avec la décision prise. Pourquoi permettre le live-tweeting lorsqu’il est interdit de diffuser de l’information à partir de la salle d’audience. Tweeter est en quelque sorte transmettre de l’information aussi.

Parent, Olivier. 2013. « Twitter banni des tribunaux du Québec ». En ligne. 28 mars. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201303/28/01-4635816-twitter-banni-des-tribunaux-du-quebec.php Consulté le 29 mars 2013.

jeudi 28 mars 2013

Hugo Roy : l'éthique comme outil

Témoignage d'un professeur d'éthique de l'administration publique à l'ÉNAP

«La formation en éthique ne rend pas les gens bons, il y en a toujours qui vont dévier. Mais ça fait réfléchir», indique Hugo Roy. Ses interventions permettent aux fonctionnaires de s'outiller : ils pourront mieux identifier les risques éthiques, mieux saisir leurs zones de vulnérabilité, mieux anticiper les conséquences de certains actes, etc.

Qu'en pensez-vous?

La mode à l’image des consommateurs


N’êtes-vous pas tanné de constater que les mannequins sur les panneaux d’affichage renvoient à un idéal irréaliste? Pour ma part, je n’en peux plus de voir des femmes et des hommes retouchés à l’aide de programmes comme Photoshop.

Ce phénomène est présent sur bon nombre de publicités de mode, mais également à l’intérieur de ces dits magasins. En effet, la compagnie suédoise H&M a été critiquée pour ses photos retouchées et pour ses mannequins beaucoup trop minces pour être quelque peu réalistes. (La Depeche : 2013 : en ligne) Afin de remédier à la situation, H&M a placé deux mannequins qui présentent des corps réalistes et aux proportions proches des clientes, dans la section lingerie de son magasin. (La Depeche : 2013 : en ligne) C’est une première apparition pour la compagnie et espérons que ce ne sera pas la dernière. Plusieurs femmes qui se sont présentées dans le magasin ont démontrées des réponses positives à l’initiative de la chaine de prêt-à-porter.

De toute façon, avec tous ces mannequins retouchées et beaucoup trop maigres, quelle image donnons-nous aux adolescentes qui tentent de se forger une identité? Personnellement, je ne crois pas que cette image soit la bonne et j’espère que les compagnies de mode agiront toutes dans le même sens que H&M. Il est insensé de présenter des modèles qui ne sont pas tout à fait réelles dans toutes les campagnes publicitaires de mode.

Et vous, qu’en pensez-vous? Êtes-vous pour l’apparition de mannequins présentant des corps réalistes?





La Depeche. 2013. « H&M introduit un mannequin taille réelle dans une boutique en Suède ». En ligne. http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/14/1582435-h-m-introduit-un-mannequin-taille-reelle-dans-une-boutique-en-suede.html. Consulté le 21 mars 2013.

L’affaire Julie Surprenant, une question d’éthique professionnelle




Julie Surprenant a disparu en novembre 1999 à Terrebonne, elle avait 16 ans. C’est dans les années 2000 que son voisin de palier, Richard Bouillon, devenait le principal suspect dans cette affaire de disparition. Ce voisin était en réalité un criminel dangereux et multi récidiviste qui sévissait depuis le tout début de son adolescence. Son dossier criminel fait la nomenclature de plusieurs crimes odieux tels que des viols, des agressions et d’autres délits en tout genre. En fait, il a passé le tiers de sa vie en prison. Malheureusement, la famille Surprenant n’en savait rien. Bien sûr le père de famille, Michel Surprenant, s’est informé du voisinage au moment de louer son appartement, mais personne n’était au courant des antécédents de Bouillon avant que l’information ne soit rendue publique par le biais de l’enquête sur la disparition de Julie. Malgré que Bouillon était considéré comme le suspect majeur, le manque de preuve empêchait les policiers d’arrêter le suspect.

De longues années se sont passées sans que la famille Surprenant ne reçoive aucune nouvelle sur la disparition de Julie jusqu’à ce qu’en 2006, le suspect Bouillon entre à l’hôpital aux soins palliatifs, il va mourir. Michel, le papa de Julie, décide aussitôt d’aller le voir pour tenter d’obtenir des aveux de sa part. Malheureusement, la Sureté du Québec lui interdit fermement de s’y rendre. Cinq longues années supplémentaires se sont péniblement ajoutées aux douze précédentes, toujours aucun développement dans le dossier de la disparition de Julie.

C’est ici que (excusez-moi l’expression) le cœur me lève. Au début de 2011, le père de Julie apprend une nouvelle terrible : les infirmières qui s’occupaient de Bouillon dans les derniers moments de sa vie ont reçu ses aveux concernant Julie, mais leur infirmière-chef à interdit qu’elles parlent à la police. Il y a une loi qui garantit la confidentialité des patients, tout ce qu’ils disent aux infirmières est couvert par la confidentialité.

Je considère que cette loi est ridicule. Je ne peux pas concevoir qu’on interdise la divulgation d’information de ce genre permettant de faire avancer ou de résoudre certains dossiers criminels comme dans le cas de Julie Surprenant. Ainsi, ceux qui doivent survivre à de tels drames pourraient au moins entreprendre le deuil et tourner la page sur ces tragédies. Encore une fois au Québec, on priorise les criminels au profit des victimes. Ça me dégoute, c’est un total manque d’éthique et d’empathie. Pourrait-on revoir la réglementation et faire preuve d’un peu plus de conscience morale au Québec? Je crois que ce souhait ne soit qu’une belle utopie, dommage.
 

Source : 

Desjardins, Christiane. 2012. « Empêché de se rendre au chevet du présumé du meurtrier de sa fille ». La Presse.ca. En ligne. Le 14 mars. URL : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-affaires-criminelles/201203/14/01-4505485-empeche-de-se-rendre-au-chevet-du-presume-meurtrier-de-sa-fille.php. Consulté le 20 mars 2013.

Contre le mariage homosexuel !?!


                                                    Source: http://www.lavoixdunord.fr/sites/default/files/1529219140_
                                                                                         premieres_manifestations_contre_le_mariage_gay.jpg


Dimanche, en regardant le téléjournal de Radio Canada de 22 h je me suis sentie déprimée par ce qui m’était raconté. Pas surprenant avec le ramassis de mauvaises nouvelles qui nous sont présentées chaque soir à la télévision, me direz-vous! Mais l’une d’entre elles m’a particulièrement dérangée, celle concernant la manifestation à Paris contre le mariage homosexuel. Je me suis demandé, le monde est-il encore arriéré à ce point là? Sommes-nous réellement encore à ce niveau-là? Mais quelle fermeture d’esprit flagrante! Quel manque de sensibilité et de respect envers les droits individuels! En fait, je ne sais pas pourquoi j’étais surprise de voir ça à la télévision dimanche, étant donné que la tolérance et l’acceptation des différences sont des phénomènes rares dans le monde en général et plus particulièrement dans les religions.

Puisqu’on parle ici de mariage homosexuel, il est important de faire la distinction entre l’Église, les pratiquants et le reste de la population. Malgré cela, je constate avec un grand désarroi que l’être humain est xénophobe de nature. En effet, même si le genre humain a fait des progrès et qu’il se soit assoupli sur certains points, tout ce qui lui est étranger lui fait peur et il le rejette systématiquement que ce soit par le genre, la culture, la nationalité, la religion, les idéologies ou autres. Je sais que ce n’est pas parce que certaines personnes s’opposent au mariage homosexuel qu’elles sont nécessairement homophobes, mais à mes yeux ce rejet est symbolique. J’ai comme philosophie que quand on accepte quelque chose, on accepte l’entièreté de la chose et pas seulement à moitié.

Bien évidemment, je suis consciente et je dois accepter que tout est relatif dans la vie. Les opinions, les perceptions et les idéologies sont relatives à de nombreux facteurs personnels tels que l’origine, l’éducation, l’environnement, les influences, les expériences, etc. À cet égard, le mariage gai est un sujet controversé dans la majorité des pays occidentaux et dans beaucoup d’autres la question ne se pose même pas… Soit dit en passant, il n’y a que quatorze pays qui autorisent le mariage homosexuel et le Canada fait partie de la liste depuis 2005 seulement. Dans cette optique, mon opinion ne sera certainement pas partagée par une majorité d’individus, mais en ce qui me concerne je dirais qu’être homophobe en 2013 dans un pays occidentalisé, c’est presque aussi GRAVE que d’être raciste!

Enfin, je suis tout simplement outrée par la popularité des manifestations anti-mariage gai de dimanche à Paris et des nombreuses autres qui l’ont précédée. Un pays comme la France devrait être rendu ailleurs dans son évolution de société. J’ose croire que bientôt le monde en général fera preuve de plus de maturité, de tolérance et de respect envers les différences de chacun. Chaque individu à sa propre couleur et c’est ce qui fait la beauté de l’arc-en-ciel!

Radio-Canada. 2013. « Paris : la manifestation contre le mariage gai dégénère » Radio-Canada. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/acces/suite.asp?lien=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/03/24/006-manifestation-mariage-gai-paris.xml. Consulté le 24 mars 2013.

Le Point.fr. 2013. « Mariage gay : une petite histoire des mœurs françaises » Le Point.fr. http://www.lepoint.fr/politique/mariage-gay-une-petite-histoire-des-moeurs-francaises-12-02-2013-1626678_20.php. Consulté le 25 mars 2013.

L’Express. 2013. « Le mariage pour tous » L’express. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-mariage-pour-tous_1117732.html?p=2. Consulté le 25 mars 2013.

Radio-Canada. 2013. « Une foule monstre à Paris contre le mariage et l’adoption gais » Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/01/13/003-france-mariage-gai-opposants.shtml. Consulté le 25 mars 2013.

mercredi 27 mars 2013

La publicité d’un produit inqualifiable


"Make Love Loudly. Make War Silently." (Mencimer, 2013 : en ligne)

Ceci était le slogan d’une publicité de silencieux pour armes à feu de type militaire que j’ai rencontré dans un magasine de chasse et pêche appartenant à mon père.

Évidemment, la publication n’était pas canadienne. Il aurait été impossible qu’une telle publicité puisse être créée dans notre pays, puisqu’un système pour réduire le bruit d’une arme à feu est illégal au Canada. Cette revue était de provenance américaine, mais ce qui est le plus troublant est qu’on retrouve une publicité d’un produit que je qualifierais de « militaire » s’adressant à des civils. Je suis conscient que les législations envers les armes à feu sont différentes entre le Canada et les États-Unis, mais nous devons nous questionner sur plusieurs principes d’éthique de notre voisin du sud.

Le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis garantit à ses citoyens le droit de porter une arme à feu. Cependant, la Constitution a été rédigée en 1791. À cette époque, le besoin de se défendre contre les gens et/ou animaux était plus primordial pour les citoyens et c’est dans cette optique que la loi fut écrite. Mais, ce besoin est-il encore aussi présent 200 ans plus tard ? La société n’est plus la même et les gens ont réussi à se protéger avec des lois et un système de police beaucoup plus efficace qu’à l’époque. Je ne suis pas en train de juger les politiques américaines. Les États-Unis sont un grand pays possédant simplement des valeurs différentes des nôtres. On ne peut les blâmer pour ça !

Mais, un silencieux militaire pour arme à feu? Militairement, je ne connais l’opinion des soldats sur ce produit, peut-être l’avantage tactique qu’il procure est indispensable sur certaines opérations. Mais, où est le besoin des consommateurs dans ce produit, mis à part les fanatiques qui veulent exhiber des armes à la James Bond? J’ai posé la question à mon père, pour avoir sa vision de ce produit par rapport avec la chasse. Il était également dans le néant pour justifier l’utilisation d’un tel produit, car selon lui, on dénaturaliserait un élément sportif de la chasse avec un silencieux. Tu l’as manqué ? Pas grave, il ne t’a pas entendu ! Pour se pratiquer sans se détruire les oreilles à long terme? On peut trouver des écouteurs qui diminuent le bruit des balles d’une telle importance, qu’on jurerait tirer avec un arc à flèches! Et en plus, je crois que ça coûte moins cher!

Alors, pourquoi vendre ce produit aux simples consommateurs américains? Je ne sais pas. Les silencieux pour armes à feu sont légaux, avec beaucoup d’encadrement juridique (par chance !), depuis quelques années au pays de l’oncle Sam et beaucoup de fabricants d’armes à feu commencent dessiner leur propre modèle. Je crois que la seule et bonne raison pour expliquer tout cela est qu’on en achète… Peut-être que le fait d’en avoir dans les films et les jeux vidéo a poussé les gens à désirer ce produit et que quelques hommes d’affaires ont flairé le filon d’or à exploiter!

MENCIMER, Stephanie. 2013, « Gunmakers and the NRA Bet Big on Silencers. What Could Go Wrong?», [en ligne], URL : http://www.motherjones.com/politics/2013/03/guns-nra-national-rifle-association-wants-states-legalize-silencers-supressors, consulté le 26 mars 2013
 ProEars, 2013. « Predator Gold Electronic Ear Muffs », [en ligne]. URL : http://www.proears.com/Pro-Ears-Shooting-Hearing-Ear-Protection-Predator-Gold, consulté le 26 mars 2013

Internet et la gratuité


Vraiment? Vous PAYEZ pour voir des films? En 2013? Vous avez PAYÉ pour cette chanson? Mais voyons…

Vous n’avez plus à être un génie de l’informatique pour vous procurer ce que vous voulez sur le web. Gratuitement. Séries télés? Évènements sportifs à la carte? Dernier succès de votre chanteur préféré? Films? Eh oui, même s’il est présentement au cinéma on le retrouve sur Internet, alors votre billet de cinéma à 12 dollars... Si tout est gratuit, pourquoi continuer de payer?

Bien sûr, c’est plus éthique d’encourager les créateurs de contenus et je suis le premier à payer pour un album d’un groupe émergeant ou le jeu d’une petite compagnie qui démarre. Il y a cependant des limites. Ne me vendez pas votre CD quinze dollars alors qu’il contient six chansons. Votre jeu à soixante dollars qui manque de finitions peut être sur mon ordi en trente minutes tout à fait gratuitement… Aidez-nous à vous aider comme on dit. Je veux bien vous encourager tant que je ne me sens pas arnaqué. Entre temps, j’ai bien envie d’écouter un film moi…  au cinéma bien sûr…

mardi 26 mars 2013

Poursuivie en justice en raison de sa laideur




J’ai conscience qu’il y a déjà eu beaucoup d’articles publiés portant sur la beauté, mais je suis tombée sur un article portant sur ce sujet qui m’a choquée. Il s’agissait d’un homme qui poursuivait sa femme, car cette dernière avait donné naissance à une petite fille laide.

L’homme originaire de Chine a d’abord pensé que sa femme l’avait trompé, car l’enfant ne ressemblait à aucun des deux parents. La jeune femme a donc avoué à son mari qu’elle avait dépensé plus de 100 000 $ en chirurgies plastiques avant de le rencontrer. Le mari a donc poursuivi sa femme pour lui avoir menti au sujet de son apparence. Il l’a accusé de lui avoir donné l’illusion d’être une belle femme et ainsi de l’avoir convaincu de l’épouser à l’aide de mensonges. Le plus incroyable et choquant dans cette histoire c’est que l’homme a gagné sa cause ! La jeune femme doit lui remettre un somme de 120 000$ en dommages et intérêts.

J’ai du mal à comprendre qu’une telle chose est pu se produire. Il est vrai qu’il s’agit d’une autre culture et d’un autre pays. Cependant, où va le monde si un homme peut poursuivre sa femme parce qu’elle n’a pas une génétique parfaite. Cette histoire va avoir des impacts sur la vie du bébé. Comment pourra-t-elle avoir une estime d’elle-même quand elle découvrira que son père en la voyant l’a trouvé tellement laide qu’il a poursuivi sa mère en justice ? Cette histoire fait réfléchir sur le droit à la vie privée. D’autres personnes pourront poursuivre leur conjoint pour leur avoir caché des choses. L’importance de la beauté prend vraiment des proportions incroyables.

Source :


lundi 25 mars 2013

Condamné!



Les préjugés touchent de plus en plus notre monde. Qui n’a jamais jugé trop rapidement suivant un stéréotype déjà bien établi dans la société. Malheureusement, ce phénomène touche bien plus que les êtres humains. Ce fait est également présent chez les animaux. Je parlerai aujourd’hui d’une race de chien qui vit jour après jour de ces préjugés : le Pitbull.

J’ai récemment vu sur Facebook cette photo ci-dessus. Je l’ai tellement trouvé touchante qu’elle m’a complètement déstabilisée. Le commentaire associé à l’image raconte une histoire qui frappe et ne peut laisser personne indifférent. De là, j’ai choisi de faire un billet sur les stéréotypes et les préjugés qui circulent de nos jours.

« Les stéréotypes et les préjugés comptent parmi les obstacles, car ils constituent des filtres entre les individus et bloquent ainsi leurs relations. » (Flécheux, 1999 : En ligne) Dans un contexte où les inégalités sociales restent une réalité difficilement contournable, nous devons nous questionner sur l’ampleur que cela peut prendre dans le quotidien de ceux qui sont visés par ces préjugés. De nombreuses races de chiens se sont fait étiquetés par la société par un manque de connaissance ou suite à une généralisation. Plusieurs d’entres-nous pensons que les Pitbulls sont sauvages et qu’ils sont des chiens dits d’attaque. Pourtant, ils peuvent être très doux et attachants au même titre que peuvent l’être les dalmatiens ou les yorkshires. Il est vrai qu’il existe quelques cas de Pitbull ayant causé des blessures graves, de la peur et même la mort, mais il ne faut pas généraliser.

« Les stéréotypes sont collectifs, préformés, préconçus, relativement uniformes parmi les membres d’un groupe, exprimant un imaginaire social et utilisé de façon quasi automatique et routinière. Ce sont des habitudes de jugement non confirmées par des preuves, que chaque société fournit à ses membres par le biais de la famille, du milieu social, de l’école, des médias. » (Flécheux, 1999 : En ligne) Comme tout autre chien, un Pitbull qui est bien élevé et socialisé dans un environnement aimant restera sympathique et fidèle. Malheureusement, le Pitbull reste encore l'une des races les plus maltraitées et exploitées dans le monde. Ces malheureux animaux qui sont mal élevés et socialisés dans de mauvais environnements peuvent montrer des tempéraments qui sont loin de ceux du Pitbull authentique et bien entretenu. Autant dire que le fautif n’est pas le chien, mais plutôt l’éleveur. Nous blâmons à tord cette race de chien qui peut être aussi docile qu’un golden retriever. Malgré leurs allures de méchants et de durs, les Pitbulls adorent les gens et sont de très bons compagnons. Il est important de démystifier ce préjugé!! De plus, je me pose cette question : Est-ce nécessaire de montrer un telle photo accompagnée de commentaires aussi touchants sur Facebook ? Avoir recours à la culpabilisation, est-ce la bonne façon de toucher les gens ? Selon vous, y a-t-il un moyen pour que les préjugés soient moins présents dans notre société ? En 2013, ont-ils encore raison d’être ?

Sous cette photo on pouvait y lire :

Tout petit, mon maître m'adorait, j'étais la vedette de la famille, puis malheureusement, j'ai grossi un peu trop rapidement, mon maître à décider de ne plus me garder dans la maison, il a donc eu l'idée de me laisser dehors attacher à une niche. Mais moi, je m'ennuyais seul dehors, je voulais jouer avec mon maître comme avant, alors j'ai commencé à japper pour lui faire comprendre que je voulais le rejoindre dans la maison, je voulais retrouver mon beau grand lit confortable d'antan et mes jouets ainsi que la chaleur du foyer et l'affection de mon maître.

Malgré mes jappements incessants, je ne suis plus jamais rentrée à nouveau dans la maison, j'ai eu au contraire des réprimandes, mon maître était devenu impatient et méchant... puis un jour, j'ai eu espoir. « Mon maître viens me rejoindre, il s'approche avec ma laisse, il m'amène faire un tour, je suis content, je saute, je tourne en rond, je jappe, je suis heureux, d'autant plus que j'ai un extra, il m'amène en voiture, j'adore les tours de voiture, je dors paisiblement en voiture», tiens, on s'arrête devant un immense chenil, je vais voir d'autres chiens, c'est surement une garderie pour jouer, je suis tellement heureux.

Je rentre avec mon maître, je suis tellement content que je hurle de joie, mon maître parle avec quelqu'un et lui donne mon collier, mon bol et ma laisse.

Mais pourquoi mon maître repart sans même me regarder ou me rassurer? Je panique un peu, car l'homme en avant du comptoir me met une corde au cou et me dirige vers un box sombre et glacial, il m'enferme avec un bol d'eau et de la nourriture, j'attends impatiemment que mon maître revienne me chercher, il va revenir, c'est une erreur, il m'a surement oublié.

C'est long, j'ai absolument rien à faire à part attendre et attendre, les jours passent et rien, j'entends seulement des jappements, je n'ai même plus le courage de japper moi même, je suis anéantie, je ne sais pas exactement combien de jours je vais devoir attendre encore, je désespère et je m'enfonce dans un néant de désespoir.

Puis un jour, un homme ouvre la porte de ma cellule et viens me chercher, ça y est, mon maître est surement de retour! Je regagne enfin l'espoir de retourner à ma niche « au moins, je te voyais de temps en temps cher maître lorsque tu m'amenais ma nourriture». Je m'ennuis de toi, mais surtout, je m'ennuis de nos beaux jours quand j'étais petit et que tu m'aimais comme si j'étais le centre de ton univers.

Qu'est-ce qui se passe, l'homme ne m’amène pas à mon maître? Je suis dans une salle isolée, ça sens la mort, je tremble et j'ai peur, on prépare une piqure, je n’aime vraiment pas l'odeur!!!!!

C'est seulement maintenant que je réalise que je ne reverrai plus jamais mon maître, je dois quitter ce monde, je suis de trop et surtout trop gros, je regarde une dernière fois cet homme qui me plante la piqure, il essaie tant bien que mal de me rassurer, je résiste une dernière fois... puis c'est la fin!

J'ai appris plus tard que mon maître avait peur que je morde quelqu'un un jour étant donné ma grosseur, jamais pourtant, j'aurais mordu, tout ce que je voulais, c'était ton affection mon maître, c'est pour cela que je jappais, je voulais ton attention, car je t'aimais tellement.

Message aux humains: Avant de nous adopter ou nous acheter, pensez que nous ne resterons pas petits éternellement, réfléchissez avant de craquer pour nous

S.V.P! Faites connaître mon histoire pour plus jamais qu’une chose pareille arrive à un autre chien


Source :

Article :
Flécheux, Laurence. 1999. « Stéréotypes et préjugés, des filtres qui bloquent les relations interpersonnelles» . En ligne. http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-5307.html consulté le 11 mars 2013

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