mardi 28 février 2012

Disney : féérique et malsain?


Il va s’en dire que les films de Walt Disney s’adressent à un public enfantin. Qui ne s’est pas laissé bercer par l’histoire de Cendrillon, de la Belle et la Bête ou même de la Petite Sirène. Fait intéressant, bien que le public soit jeune, les parents qui accompagnent leurs enfants aux représentations peuvent tout de même y trouver leur compte. Surtout ceux et celles qui ont gardé leur cœur d’enfant. De plus, les parents aiment ces dessins animés puisqu’ils permettent aux enfants d’apprendre. En effet, grâce à ces films, les jeunes sont plus sensibles aux leçons de morale qui y sont véhiculées, et ce, de manière éducative.

«Le mal est représenté distinctement, généralement associé à la laideur ou, jusqu'à encore une époque récente, sous les traits de minorités ethniques. La vertu se voit récompensée, le vice puni et il ne se trouve pas un long-métrage d'animation estampillé Disney qui ne se conclut par une fin optimiste.» (Auger, 2010 : en ligne)

Cependant, je veux simplement apporter un bémol. Il vous est sans doute déjà arrivé d’entendre plusieurs histoires concernant le monde de Disney. Il y a tout d’abord le fait que ces films ont un lien dominant: les personnages principaux désobéissent chaque fois à l’autorité. J’ai alors réalisé que : Ariel, Jasmine et Pocahontas désobéissent à leur père et que Cendrillon se présente à la fête alors que sa belle-mère lui a interdit. Je suis d’avis qu’il s’agit de montrer le bon côté des choses et qu’il faut en tirer du positif, puisque ce ne sont que des films pour enfants. D’un autre côté, les enfants, réputés pour retenir tout et n’importe quoi comme des éponges, auront peut-être eu tendance eux aussi à désobéir à leurs parents, puisque de tout façon leur princesse préférée l’a fait elle aussi.

Vous aurez peut-être aussi entendu parler des scènes de différents films qui auraient des connotations sexuelles, à cause des dessins. Dans ce cas-ci, je ne pense pas réellement que cela est été fait consciencieusement. Il faut décortiquer de manière exceptionnel ces scènes, une à une, avant de pouvoir y trouver quoi que ce soit.

Malheureusement, bien que le merveilleux monde de Disney soit un empire pour notre jeunesse et pour les générations futures, il se voit livrer à plusieurs mauvaises interprétations. Il faut toutefois noter que  «Les films d'animation de Walt Disney sont politiques et contiennent un message conservateur qui diffuse une certaine image de l'Amérique. Ce message a changé avec le temps, mais conserve certaines valeurs que des spectateurs français peuvent ne pas partager.» C’est comme n’importe quoi, tout le monde à une opinion sur à peu près tout et cherche le mal où il est possible de le trouver. Cependant, si l’on commence à épier chaque films de se monde, combien d’autres se verront interpréter des jugements malsains.  

En ce qui me concerne, ce sont tout de même des films qui, pour moi, resteront magiques et merveilleux.

Auger, Étienne. 2010. «Walt Disney, l'incompris. Réponse aux «relents racistes de Disney». ». En ligne. URL : http://www.slate.fr/story/16871/walt-disney-racisme-incompris. Page consultée le 27 février 2012.

Élections 2011: appels frauduleux



Appels frauduleux : l’opposition maintiendra la pression

Appels frauduleux : l’opposition crie au scandale


Les trois articles précédents, ainsi que plusieurs autres sur le Web, font la lumière sur une technique supposément utilisée par le Parti conservateur du Canada (PCC) lors des élections du printemps 2011. Il a été découvert, par Élections Canada, que des appels provenaient de la firme RackNine, une société qui a travaillé pour le PCC.

On disait être un partisan libéral et on enjoignait les gens contactés de voter pour le candidat libéral dans leur circonscription. Ces appels étaient passés tard le soir, tôt le matin ou en pleine nuit, dérangeant les électeurs et causant de la grogne contre le Parti libéral du Canada. Certains appels disaient plutôt que le bureau de vote avait changé d’adresse, ce qui était faux.

Il est clairement non-éthique d’utiliser une telle technique pour discréditer ces adversaires. Non seulement la stratégie repose sur des mensonges répétés, elle a également réellement profité au PCC, qui a récolté plus de votes dans les circonscriptions touchées.

Nous en saurons davantage lorsqu’Élections Canada et la police auront terminé leur enquête.



Croteau, Martin. 2012. « Des appels frauduleux liés à une firme proche du Parti conservateur ». In Cyberpresse. En ligne. 23 février.   http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201202/23/01-4499046-des-appels-frauduleux-lies-a-une-firme-proche-du-parti-conservateur.php. Consulté le 27 février 2012.

Croteau, Martin et Bellavance, Joël-Denis. 2012. « Appels frauduleux : l’opposition crie au scandale ». In Cyberpresse. En ligne. 28 février. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201202/27/01-4500365-appels-frauduleux-lopposition-crie-au-scandale.php. Consulté le 28 février 2012.

Loriggio, Paola. 2012. « Appels frauduleux : l’opposition maintiendra la pression ». In Cyberpresse. En ligne. 25 février.





lundi 27 février 2012

Éthique de la publicité: quelques exemples supplémentaires


Les publicités sexistes ont toujours la cote. Lors du dernier Super Bowl, on a pu voir la publicité pour la nouvelle ligne de sous-vêtements de David Beckham, disponible chez H&M. Le protagoniste n’est nul autre que David Beckham lui-même, en sous-vêtement. Il s’agit sans aucun doute de l’utilisation du corps, masculin ici évidemment, dans le but de vendre ces sous-vêtements. Achetez-les, vous serez autant sexy que lui. Achetez-les pour votre copain, il sera autant sexy que David Beckham.

Autre exemple : les affiches du film français Les Infidèles. Même s’il ne s’agit pas d’une publicité en tant que telle, on s’entend que les affiches de film constituent des publicités pour les films. Ces affiches ont été retirées après que des plaintes aient été déposées auprès de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, un organisme français. Les affiches ont été « censurées pour atteinte ‘’à l’image de la personne humaine’’, en particulier de la femme. Pourtant, puisque le film traite d’infidélité, les affiches illustraient bien le sujet, mais elles n’étaient pas éthiques. Le but est quand même atteint : on parle du film…

« Peut-être est-ce par sa nature même que la publicité est éthiquement suspecte : une technique qui a pour but de persuader en recourant à des demi vérités, en jouant sur les effets rhétoriques, en se livrant à la manipulation, peut-elle être éthique ? » (Cossette, 2009 : 78)

Je vous laisse sur ce questionnement, auquel je ne saurais encore répondre.



Cossette, Claude. Éthique & publicité, Sainte-Foy, Les Presse de l’Université Laval, 2009, 131 p.

De La Valette, Phalène. 2012. « Les Infidèles : retrait des affiches demain ». In Le Figaro. En ligne. 2 février. http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/02/02/03002-20120202ARTFIG00533-les-infideles-retrait-des-affiches-demain.php. Consulté le 27 février 2012.






jeudi 23 février 2012

Les listes d'attente s'éternisent à l'Institut de cardiologie de Montréal


Un article de Sara Champagne de La Presse est paru aujourd’hui concernant l’Institut de cardiologie de Montréal. (Cyberpresse : en ligne) On relate qu’en 2010, M. Jean-Guy Pitre est décédé alors qu’il se trouvait sur la liste d’attente de l’Hôtel-Dieu du CHUM dans le but d’obtenir une opération en cardiologie. Le Dr Michel Pellerin, actif dans cet Hôpital, confirme que les délais peuvent parfois s’élever à neuf mois pour les patients en attente de soins cardiaques.

L’an dernier, sept salles d’opération de haute technologie hyper sophistiquées ont pourtant été inaugurées, mais seulement quatre de celles-ci sont utilisées. Ce projet de 30 millions de dollars investis par le gouvernement du Québec n’est donc pas en mesure de gérer la totalité des patients dans les meilleurs délais. Le Dr Pellerin affirme que l’attente ne met pas en danger la vie de ces patients, mais nuit considérablement à la qualité de vie de ces individus, qui doivent malgré tout continuer leurs habitudes de vie quotidiennement (travail, famille, etc.). Par ailleurs, il indique qu’il a fallu qu’un homme meure en 2010 pour que le gouvernement réagisse, mais la situation ne s’est toujours pas améliorée.

Ce problème serait dû, en partie, à la pénurie d’infirmières marquée en soins critiques. En effet, seulement 13,6 % d’entre elles travaillent aux soins intensifs. Cette spécialisation n’est donnée qu’au baccalauréat en soins infirmiers et « Nadine Lambert, vice-présidente responsable du personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires à la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN et infirmière aux soins intensifs au CHU Sainte-Justine, croit que le bac obligatoire va remédier à une partie du problème. » (Cyberpresse, 2012 : 10e paragraphe)

Plusieurs enjeux éthiques sont observables dans cette situation. Tout d’abord, je considère irrationnel d’investir plusieurs millions de dollars dans des salles nécessaires dans un hôpital, mais sans pouvoir assumer la rapidité des services et sans avoir le personnel requis pour exécuter les opérations dans les meilleurs délais. Le gouvernement avait dit régler le problème dans les six mois à la suite du décès de M. Pitre, mais l’engagement n’a pas été tenu, car la situation reste au même niveau. De meilleures solutions sont envisageables pour améliorer la qualité de vie des patients dans l’attente de soins et celle des médecins et infirmières qui se démènent en salles opératoires. Ensuite, le problème du manque d’infirmières ne sera pas résolu de si peu. Car même en ayant un baccalauréat obligatoire en soins infirmiers, le temps que celles se spécialisant en soins intensifs soient diplômées, bien des années vont encore s’écouler avec un problème flagrant sur les listes d’attente en cardiologie. De plus, bien des infirmières exécutent très bien leur métier après avoir accompli leur technique. Est-il valable de mettre le baccalauréat obligatoire, même si plusieurs d’entre elles ne veulent pas se spécialiser en soins intensifs? Peut-être que des formations pourraient être mises sur pied pour les infirmières n’ayant pas obtenu un diplôme de premier cycle universitaire qui désirent se diriger vers cette spécialisation.

Source :

Un «bonus» aux salaires de certains médecins!


Grâce aux médias, vous en avez probablement entendu parler de ces deux médecins qui devront passer sous peu devant l’ordre des médecins pour avoir accepté des pots-de-vin de la part des patients. Puisque dans ce cours nous abordons souvent la notion d’éthique, j’ai réfléchi un petit peu à cette nouvelle.

Tout d’abord, si les médecins désiraient obtenir davantage que la rémunération donnée par la fonction publique, pourquoi ne sont-ils pas allés travailler dans le privé? C’est vrai, si l’on y réfléchit deux secondes, c’est normal que le salaire soit moins alléchant lorsqu’un médecin travaille dans un hôpital, mais celui-ci aurait dû prendre en considération le revenu lorsqu’il a accepté son emploi.

Je trouve cela dommage, autant pour les patients que pour les médecins. Nous payons déjà avec nos taxes notre droit à un service de santé gratuit et considérant que le temps d’attente est long pour obtenir une opération, cela vient encore plus alourdir le système de santé. Si tous les médecins faisaient tous la même chose, cela prendrait six mois pour obtenir un rendez-vous qui pourrait prendre qu’un seul mois d’attente.

Considérant la notion d’éthique, il n’est pas acceptable que des médecins agissent de la sorte. En plus de contrevenir à des obligeances dictées par l’ordre des médecins, cela va à l’encontre de ce que nous essayons de faire en optant pour un service de santé publique : l’égalité. De la sorte, d’un point de vue éthique, ces médecins auraient du refuser ces pots-de-vin de la part de patient puisque ça va à l’encontre des valeurs que nous essayons de promouvoir dans notre société. Bien entendu, cela peut être «antiéthique» pour donner des soins à des personnes malades, mais il ne faut pas oublier que cela est illégal et que ces médecins devront recevoir des conséquences pour avoir eu cet important manque de jugement.


 Vanessa Paradis



Champagne, Sarah. 2012. «Pots-de-vin: deux cardiologues accusés». http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201202/22/01-4498498-pots-de-vin-deux-cardiologues-accuses.php Consulté le 23 février 2012.

samedi 18 février 2012

Que le meilleur gagne ?


On ne peut passer à côté, on ne peut l’empêcher, cessons donc de tout compliquer. C’est sans doute un sujet qui se promène partout, sur les différents campus, au moment où j’écris ces lignes. Chacun à son mot à dire, son opinion et sa manière de voir ce qui s’en vient. On ne peut pas penser de la même manière, mais voici ce que MOI je pense de tout ça. Que vous soyez en accord ou non, peu me chaut.

Je suis étudiante à l’Université depuis trois ans. Je ne viens pas de Québec, j’ai donc à payer un loyer chaque mois. J’ai un cellulaire. Je participe à un camp de golf en Floride à chaque année, mais croyez moi, le prix en vaut la chandelle. Je paie tout ce dont j’ai besoin. Je ne travaille que l’été. Malgré tout, je suis loin d’avoir à me priver. 

Dans un article de la Presse, le journaliste Pierre Normandin affirme que «Durant la dernière année scolaire, les étudiants québécois payaient les plus faibles droits de scolarité au pays, selon Statistique Canada. La moyenne canadienne des frais de scolarité est de 5138 $ par année alors que les étudiants ontariens avaient les frais les plus élevés à 6307 $.». Si je compte bien, je ne crois pas que chez nous ce soit bien plus de 3500$ pour quelqu’un à temps complet, ce qui fait en sorte que nous sommes encore loin des autres. 

Un second article de la Presse parle même d’une manifestation ayant déjà eu lieu en novembre à Montréal où des milliers de gens étaient présents. Ils tentaient alors d’amener les libéraux à changer leur décision concernant la hausse de 1625$ … en cinq ans. On parle ici de 325$ par année, ce qui selon moi, n’a rien de très alarmant. Comme aucune réaction n’a alors fait surface, les associations en sont rendu aujourd’hui, à déclencher une grève générale.
De plus, «malgré que 11 000 étudiants aient exercé [le 14 février dernier] leur vote de grève à Montréal et Québec, et malgré la tenue d'une manifestation devant l'Assemblée nationale, la ministre Beauchamp n'a pas bronché» (TVA nouvelles, 2012 : en ligne). Et même si elle finissait par réagir, cela servirait à quoi?
 
Il est certain qu’une hausse, n’a rien de sympathique et d’excitant. Mais pourquoi une grève, alors que concrètement, on sait très bien que cela n’y changera rien c'est perdu d'avance.

En ce qui me concerne, je ne suis pas pour la hausse, logiquement, mais je devrai tout de même y faire face. Je n’ai pas l’intention de m’y opposer. J’ai seulement l’intention de mieux budgéter pour ma dernière année scolaire, afin de pouvoir profiter de ma vie étudiante comme je le fais depuis le début de mon bac Pensez-y! Déclencher une grève alors que nous terminerons la session plus tard que prévu, ça vous fera perdre des heures de travail, donc de l’argent que vous pourriez mettre de côté pour la hausse à venir. Mais tout ça, ce n’est que MON opinion.

Breton, Pascale. 2011. «Droits de scolarité : des milliers d’étudiants manifestent à Montréal.» [En ligne] URL : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201111/10/01-4466319-droits-de-scolarite-des-milliers-detudiants-manifestent-a-montreal.php. Page consultée le 14 février 2012.

Normandin, Pierre. 2011. La Presse «Hausse des droits de scolarité: les étudiants sur le pied de guerre». [ En ligne] URL : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201108/21/01-4427642-hausse-des-droits-de-scolarite-les-etudiants-sur-le-pied-de-guerre.php. Page consultée le 16 février 2012.

TVA nouvelles. 2011. Hausse des frais de scolarité : Les grèves étudiantes déclenchées. «Québec ne bronche pas». [En ligne] URL : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2012/02/20120214-142208.html. Page consultée le 15 février 2012.

mercredi 15 février 2012

Le sexisme en publicité


Lors de l’épisode du 10 février 2012 de l’émission C’est juste de la tv, sur ARTV, on a profité de la diffusion du plus récent Super Bowl pour discuter du sexisme en publicité. Le segment « Haut-parleur » permet à chaque semaine d’aborder un thème en lien avec la télévision, avec l’aide d’un invité connaisseur du thème. L’invité était Sébastien Couvrette, historien des médias et chargé de cours au DIC. Vous pouvez visionner l’émission ici.

Sur le site français d’Advertisting Times, on peut également voir 45 publicités sexistes au fil du temps, réparties selon diverses catégories. Comme il est facile de le remarquer, les années ’50 et ’60 ont été particulièrement (et malheureusement !) riches en publicités sexistes.

Toutefois, de nos jours, ce type de publicités apparaît encore souvent. Pensons simplement aux publicités de bières…

La notion d’éthique intervient à deux niveaux dans ce cas-ci : les organisations et les publicitaires. Il est légitime de penser que les compagnies de bière pensent effectivement que de placer plusieurs filles peu habillées dans leurs publicités permet de vendre davantage de bière aux hommes. Toutefois, est-il éthique pour un publicitaire d’accepter de produire un tel type de campagne ? Ce publicitaire accepte-t-il pour faire de l’argent et pour ne pas perdre le contrat ?

« (…) Il sera toujours délicat (voire, risqué) d’œuvrer dans le monde des affaires avec une moralité un tant soit peu rigide. Russ (1994 :114) voit une contradiction entre les termes ‘’éthique’’ et ‘’affaires’’ : ‘’Comment l’éthique des affaires n’apparaîtrait-elle pas une étrange et contradictoire expression, écrit-elle, alors que, dans la sphère du business, tous les coups semblent permis, alors que la préoccupation fondamentale d’une firme est, par définition même, sa survie ?’’ ». (Cossette, 2009 : 106)

Je ne remets certainement pas en cause que les publicités de bière, notamment, sont sexistes, et que les publicitaires qui les conçoivent pourraient y penser à deux fois avant de le faire. Je crois simplement important d’apporter la nuance présentée dans la citation de Cossette.

Advertising Times. 2010. « Le sexisme dans la publicité en 45 affiches surprenantes ». En ligne.  http://www.advertisingtimes.fr/2010/07/le-sexisme-dans-la-publicite-en-45.html. Consulté le 15 février 2012.

C’est juste de la tv. 2012. « Un programme double entre O’ et Apparences et le sexisme en publicité ». En ligne. http://www.cestjustedelatv.tv/index.php?option=com_content&view=article&id=695&Itemid=4. Consulté le 15 février 2012.

Cossette, Claude. Éthique & publicité, Sainte-Foy, Les Presse de l’Université Laval, 2009, 131 p.

vendredi 10 février 2012

Baltasar Garzon


 

« Le juge espagnol Baltasar Garzon, connu dans le monde entier pour avoir combattu les atteintes aux droits de l'homme, a été condamné, jeudi 9 février, à onze ans d'interdiction d’exercer par le Tribunal suprême de Madrid pour une affaire d'écoutes illégales. Baltasar Garzon est condamné pour avoir ordonné des écoutes de conversations entre des suspects incarcérés et leurs avocats, en violation des droits de la défense, dans une enquête sur un réseau de corruption qui avait éclaboussé en 2009 la droite espagnole. »

 

Quelques fois, notre sens éthique et moral peut aller à l’encontre de la loi. Cet évènement est un exemple frappant de cette discordance entre les valeurs morales d’une personne et la loi.

Bien que l’écoute de conversation soit illégale, il peut être contrariant de ne pas pouvoir savoir les faits réels d’une enquête importante telle que la corruption. Dans cette situation, le désir du juge de détenir la vérité l’a amené à porter des gestes illégaux. Il a simplement focalisé sur le résultat final sans se préoccuper des moyens empruntés. Nous pouvons supposer que la complexité de l’enquête ou le manque de preuves a amené le juge à agir de la sorte. Reste que l’objectif du juge était de condamner les coupables.

 

Et vous…est-ce que vous écouteriez une discussion personnelle pour avoir une vérité qui vous semble importante?

 

PS : Le Juge Garzon a eu d’autres accusations, mais mon exemple est simplement en lien avec l’événement que j’ai expliqué. 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/09/en-espagne-la-justice-met-fin-a-la-carriere-du-juge-garzon_1641232_3214.html

jeudi 9 février 2012

Le salaire du gouverneur général


Suite aux diverses nouvelles parues cette semaine, l’une d’entre elles a retenu mon attention, soit le fait que le gouverneur général ne paie pas d’impôt sur son revenu annuel.

Pour vous mettre en contexte, en plus d’être le seul canadien à ne pas payer d’impôt, celui-ci bénéficie d’une pension à vie équivalente à 100 % de son salaire après avoir été seulement cinq ans en poste en plus d’obtenir un salaire généreux.

Or, puisque la majorité des concitoyens se situe dans la classe moyenne et qu’ils doivent payer en plus des impôts, est-ce concevable de nous faire représenter par une personne qui ne vie pas nos enjeux monétaires? Si nous réfléchissons un petit peu, même notre premier ministre, la personne qui représente notre pays, doit payer des impôts sur ses revenus.

Je me souviens lors des nouvelles d’hier, l’excuse principale était que le gouverneur était non pas sous la gouverne de notre pays, mais celui de la reine. Considérant le fait que son salaire soit déboursé par notre pays, devrions-nous mettre notre droit de veto?

Aucun doute pour moi, le gouverneur général se doit de payer ses impôts, à même titre que tous les autres concitoyens. Considérant l’ensemble des avantages sociaux dont celui-ci bénéficie et que nous payons, il serait normal qu’il paie ses impôts.

Pour faire un lien avec la matière, cela m’a fait penser à une des quatre formes de réflexion morale, soit la déontologie. Selon celle-ci, il est important de respecter des normes et des codes moraux. Dès lors, puisqu’une majorité de personnes paient des impôts, il serait tout à fait normal qu’une personne, résident au Canada, paie elle aussi ses impôts. Peu importe l’emploi que nous occupons, nous nous devons de respecter les normes établies par notre société et ainsi donc payer nos impôts.

 Vanessa Paradis 

Référence :
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/archives/2012/02/20120208-212109.html

mardi 7 février 2012

Le message du Plan Nord reste confus


Personne ne semble complètement en accord avec le projet du Plan Nord du gouvernement libéral. Le 30 janvier dernier, une conférence faisait l’objet des projets se déroulant au nord du 49e parallèle. Y participaient Alain Paquet, le ministre délégué aux finances, Martine Ouellet, du Parti Québécois, et Amir Khadir, de Québec Solidaire.

Malgré les protestations et les questions soulevées, le gouvernement insiste à la réalisation de ses projets. En effet, une grande confusion plane autour du Plan Nord. Des questions d’ordre éthique se posent. Plusieurs des intentions ne seraient pas soumises au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Des projets miniers, ainsi que le prolongement de la route 167, ne s’exécutent pas sous sa supervision, alors qu’un enjeu important réside dans le développement durable et les ressources naturelles de l’environnement québécois. Cela va également à l’encontre de plusieurs communautés autochtones qui vivent sur ces territoires. « Quatre maîtres de trappe cris sont devant les tribunaux pour empêcher Québec et le conseil de bande de Mistissini de commencer le déboisement en vue de [la] construction [de la route 167] ». (Cyberpresse, 2012 : 8e paragraphe) Le débat touche également les redevances minières, lesquelles ne rapportent pas autant que ce que prédisait le Plan Nord.

Les participants au colloque ont démontré le peu de confiance que leur inspire le gouvernement vis-à-vis ces projets. Plusieurs ont contredit le ministre libéral, alors que lui-même s’est ravisé quant au rôle BAPE. L’information au sujet du Plan Nord n’est manifestement pas totalement divulguée sur la place publique et l’éthique rend ainsi compte d’une problématique politique. Un enjeu moral se situe également autour du point de vue des valeurs des citoyens, des communautés autochtones et des pros environnements. La majorité de ces citoyens veulent la participation du BAPE sur toute la couverture du Plan Nord, alors pourquoi ne pas respecter cette demande?

Source : Cyberpresse. 2012. « Plan Nord : confusion autour du rôle du BAPE ». En ligne. < http://www.cyberpresse.ca/environnement/economie/201201/31/01-4491028-plan-nord-confusion-autour-du-role-du-bape.php >. Consulté le 7 février 2012.

Facebook utilisé par les employeurs, est-ce éthique?


Facebook utilisé par les employeurs, est-ce éthique?

«Depuis que Microsoft a déboursé, le 4 octobre dernier, 240 millions de dollars pour acquérir 1,6% des actions de Facebook, cette entreprise vaut 15 milliards. Cette évaluation a été confirmée un peu plus tard au cours de l'automne 2007 au moment où le chinois Li-ka-Shing, neuvième fortune du monde, a pris une participation de 0,4% au coût de 60 millions.» (Defrêsne : 2008)

Le phénomène Facebook dirige maintenant nos vies et nos activités. Mais son utilisation est-elle toujours honnête et éthique? Certains disent qu’il s’agit d’un média social et que tout ce qui porte le nom de média, est public et dans le but d’être médiatisé. C’est par définition logique. Par contre, entendons-nous sur l’utilisation exacte de Facebook. La manière dont les gens l’utilisent ne coïncide pas avec sa définition. L’humanité a pris facebook comme un journal intime, ou rencontres et réseautage étaient mis de l’avant. Mais que fait-on de l’utilisation que les employeurs en font par rapport à leurs employés. Je ne repose pas mes affirmations sur la simple implication des employeurs, les employés en sont tout aussi responsables. Votre employeur devrait-il connaître tant de détails sur votre vie personnelle, votre entourage ou vos occupations. NON. Est-ce que ce genre de contenu devrait être sur votre page facebbok? NON, ou du moins en quantité limitée. Les employeurs sont en droit de consultés tout ce qu’ils veulent avant l’embauche. C’est donc aux futurs employés de contrôler leur utilisation du merveilleux site. Vous serez surpris d’apprendre que plus de «45% des employeurs utilisent Facebook et Twitter pour en apprendre plus sur vous»(Mongeon). L’éthique et l’honnêteté c’est donc pas en cause dans ce genre de situation puisque je persiste à croire que c’est à l’individu même de gérer sa vie virtuelle. Ce n’est pas simplement votre employeur qui ne devrait pas voir vos photos suggestives et propos vulgaires, mais personne de devrait y avoir accès à part votre entourage et vous. 


Ariane Mongeon décrit aussi 5 conseils pour éviter d'être dans l'eau chaude face à des employeurs concernant des informations sur notre page facebook. 

5 conseils de base pour garder une image en ligne positive auprès des employeurs
Pour garder une image positive en ligne, le rapport fait état de 5 recommandations simples:

  1. Faites le ménage dans vos réseaux sociaux avant même de commencer votre recherche d'emploi. Retirez toutes les photos, les contenus et les liens qui peuvent se retourner contre vous aux yeux d'un employeur.
  2. Envisagez la création de votre propre page professionnelle sur des sites comme Facebook ou LinkedIn afin d'établir des relations avec des leaders d'opinion, des recruteurs et des références potentielles.
  3. Gardez vos reproches envers vos anciens employeurs pour vous. Essayez d’axer votre contenu sur les aspects positifs sur que ce soit qui se rapporte à des informations professionnelles ou personnelles. Faites en sorte de souligner vos réalisations spécifiques dans le cadre et en dehors du travail.
  4. N’oubliez pas que les autres peuvent voir vos amis, donc soyez sélectif sur qui vous acceptez en tant qu'amis.
  5. Évidemment, ne mentionnez pas votre recherche d'emploi si vous êtes toujours à l'emploi.


Dufrêsne, Jacques. Face à face avec Facebook. Encyclopédie de l’Agora – Pour un monde durable. 2008. [En ligne] http://agora.qc.ca/Documents/Facebook-Face_a_face_avec_Facebook_par_Jacques_Dufresne. (consultée le 7 février 2012)

Mongeon, Ariane. Isarta Blogues. [En ligne] (http://emplois.isarta.com/event/showthread.php?t=776). (consultée le 7 février 2012)

Immigration séropositive


Dernièrement, dans l’actualité, il a été question d'immigration et de VIH. Une note aurait été adressée au ministre de l'Immigration, Jason Kenney, à ce sujet.  L'article est légèrement court pour pouvoir être entièrement au fait du phénomène. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201201/25/01-4489469-vih-chez-les-nouveaux-arrivants-un-risque-pour-la-sante-publique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Il est question de coûts entraînés par les immigrants porteurs de VIH sur le système de santé canadien. Il y a même un lien qui est fait entre la barrière linguistique et la propagation du VIH. De plus, l'article fait mention de deux cas extrêmes d'accusations criminelles en lien avec cette maladie. Deux cas qui, bien qu'étant vrais, sont particulièrement sensationnels.

Est-ce qu'il pourrait être question de discrimination lors de futures demandes d'immigration? Est-ce que certains droits seraient bafoués si des personnes porteuses du VIH voient les frontières du Canada se fermer? Est-ce que cela représente vraiment "un risque pour la sécurité et la santé de la population canadienne "?

Selon le « Manuel du médecin désigné », sur le site de Citoyenneté et Immigration Canada, "La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) prévoit trois motifs sanitaires d’inadmissibilité : le danger pour la santé publique, le danger pour la sécurité publique et le fardeau excessif pour les services sociaux ou de santé. Certains résidents permanents sont exemptés de la détermination du fardeau excessif, notamment les réfugiés et les épouses et enfants à charge de citoyens canadiens." (CIC, en ligne) Cette loi est entrée en vigueur en juin 2002, en remplacement de la Loi sur l'immigration de 1976.

Contrairement à l'article disponible dans La Presse, le "Manuel du médecin désigné" stipule clairement au point 6.4, "L’infection à VIH n’est pas en soi considérée comme un risque important pour la santé publique aux fins de l’évaluation médicale d’immigration. Cependant, le comportement d’une personne infectée peut représenter une menace pour la santé et la sécurité publique si le requérant ne comprend pas son état et les mesures qu’il doit prendre pour éviter de transmettre le virus." (CIC, 2009)

En 2008, dans un article paru dans le Devoir, http://www.ledevoir.com/societe/sante/198585/pour-les-immigrants-faire-du-vih-une-maladie-a-declaration-obligatoire, il était question de rendre obligatoire la déclaration de la maladie du VIH. Ça semble être le cas aujourd’hui, puisque le Manuel du médecin désigné montre que « Le test de dépistage du VIH est requis pour les requérants de 15 ans ou plus et pour les enfants ayant reçu du sang ou des produits sanguins, dont on sait que la mère est séropositive pour le VIH ou qui présentent un facteur de risque. » (CIC, 2009)

Pour l'instant, il n'est pas possible de retrouver ladite note adressée au ministre de l’Immigration. Néanmoins, après un bref regard sur les différents documents qui mentionnent le VIH et l'immigration, présentée sur le site d'Immigration Canada, il me semble que l'article s'avance peut-être rapidement sur une démarche qui est beaucoup plus longue. Personnellement, je crois que la note envoyée ne peut pas être prise en compte au niveau bureaucratique immédiatement. Je m'explique, je ne crois pas que cette note puisse changer aujourd'hui la façon légale dont l'Immigration procède pour le choix des immigrants. Néanmoins, si les lois sont appelées à changer prochainement, par rapport aux choix des immigrants et du VIH, cela laisse place à plusieurs interrogations éthiques.

CIC. 2009. « Manuel du médecin désigné, Annexe II » En ligne, http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/publications/md-manuel/annexe-02.asp, page consultée le 26 janvier 2012.

lundi 6 février 2012

La taupe du SPVM


J’aimerais revenir sur l’affaire de la taupe du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), dont les principaux développements se sont déroulés il y a quelques semaines. J’y vois deux enjeux éthiques.

D’abord, il y a évidemment des questions à se poser quant au degré d’éthique personnelle et professionnelle qu’avait ce policier à la retraite, Ian Davidson. Rappelons qu’il a tenté de vendre la liste des informateurs du SPVM à la mafia. Davidson savait très bien qu’il mettait en danger la vie des personnes sur cette liste. Il aurait dû repenser à cet adage: « ‘’ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent’’, c’est ce qu’on a appelé la ‘’règle d’or’’ » (Droit, 2009 : 44).

On rapporte dans un article du 6 février 2012, sur Cyberpresse, que Davidson apportait parfois des dossiers confidentiels à la maison. Les policiers sont parmi les professions où leurs membres sont les plus soudés. Malgré certains passe-droits accordés à Davidson, aucun de ses collègues n’aurait osé se plaindre d’un possible traitement de faveur, même s'ils ne regardaient pas d'un bon oeil ces permissions spéciales. On apprend dans le même article que la fille d’un trafiquant de drogue près des Hells Angels allait souvent à la maison de Davidson, puisqu’elle avait une liaison avec le fils cadet de l’ex-policier. Davidson n’a jamais fait mention de cette présence dans son entourage, alors qu’il savait très bien qui elle était. Encore ici, difficile de ne pas voir une contradiction entre la profession de Davidson et ses agissements personnels.

Le deuxième enjeu éthique que j’aimerais soulever est la couverture médiatique de l’affaire. Peut-on affirmer que les journalistes, en déterrant cette histoire, ont poussé Ian Davidson au suicide ? C’est la médiatisation de l’affaire qui semble l’avoir conduit à s’enlever la vie. Est-ce une responsabilité que prendraient des journalistes et des médias ? Sans doute pas, mais la question de leur implication dans ce suicide se pose néanmoins. 

Ainsi, les journalistes, dans ce cas-ci, se réclameraient sans doute de cette phrase : « si je décide d’agir d’une certaine manière et pas d’une autre, c’est bien que je juge ma manière d’agir la meilleure, ou la moins mauvaise. Je fais ce que je pense qu’il faut faire » (Droit, 2009 : 33).

Droit, Roger-Pol. L’éthique expliquée à tout le monde, Paris, Éditions du Seuil, 2009, 111 p.

Larouche Vincent. 2012. « Taupe au SPVM : la fille d’un caïd gravitait dans le giron familial ». In Cyberpresse. En ligne. 6 février. http://www.cyberpresse.ca/actualites/201202/06/01-4493008-taupe-au-spvm-la-fille-dun-caid-gravitait-dans-le-giron-familial.php. Consulté le 6 février 2012.

jeudi 2 février 2012

Des entreprises condamnées toujours en fonction



Je me souviens, il y a environ un mois de cela, certains entrepreneurs travaillant pour la ville de Montréal (et de Québec) étaient dénoncés pour avoir commis des fraudes fiscales. Grâce à la nouvelle loi qui est passée en décembre, la loi 35, ceux-ci deviennent inéligibles à travailler pour la ville. Or, bien que la ville ait eu connaissance des noms des entreprises coupables, certaines d’entre elles travaillent toujours pour la ville de Montréal.

Est-ce que la ville devrait renvoyer les entreprises telles qu’elle l’avait dit? Selon moi oui, considérant que je trouve cette situation inacceptable. Ces entreprises ont agi de manière illégale et elles n’ont eu aucune réprimande. Quel message envoyons-nous à notre société? Nous félicitions les truands en leur offrant des contrats juteux.

Bien entendu, je dramatise, mais là n’est pas la question.
La question concerne le fait que la ville n’a entrepris aucun moyen pour mettre à pied ces compagnies. La ville représente l’autorité et elle se doit donc d’avoir une certaine crédibilité face à ces citoyens. De la sorte, elle se doit d’enrailler les comportements réprimandables et ainsi renvoyer les entreprises prises en faute.

Pour faire un lien avec la notion d’éthique, tel que mentionné par M. Rivet lors du cours 2, « l’éthique est en relation directe avec les actes et les actions. L’éthique est axée sur l’action et la conduite. »
Considérant ces deux aspects, les entrepreneurs n’auraient pas du faire de fraudes fiscales (la conduite) et la ville de Montréal aurait du réprimander l’action posée, les fraudes.

 Vanessa Paradis

Références :


Normandin, Pierre-André. (2012). « Projet de loi 35: la Ville de Montréal n'a résilié aucun contrat ». En ligne. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201201/24/01-4488830-projet-de-loi-35-la-ville-de-montreal-na-resilie-aucun-contrat.php Consulté le 2 février 2012.


 Rivet, Jacques. (2012). « Éthique de la communication », cours 2, Université Laval.

Éthiquement libre ou liberté de l'éthique


Agir de manière éthique consiste en mon sens à poser des actions socialement acceptables, ne pouvant brimer ou offusquer qui que ce soit. Mais jusqu'à quel point devons-nous contrôler nos actes et paroles afin d'être éthique? Notre société prône la liberté d'expression. Pierre Lemieux avance que « tous les États occidentaux opposent aujourd'hui à la liberté d'expression des limitations croissantes, formelles ou informelles, directes ou indirectes, qui ont rétabli ou créé de véritables délits d'opinion». (Lemieux : 1999) L'éthique serait-elle une limitation à la liberté d'expression? L'éthique suit un code. Par définition, un code exprime des règles de conduite.  Les règles réglementent. Est-ce que la liberté se doit d'être réglementée? La liberté d'une personne signifie «Pouvoir d'agir sans contrainte» (L’internaute encyclopédie). Dans ce sens, il est inconcevable qu'une personne puisse suivre un code d'éthique et être fondamentalement libre. Si un code régit ses actions, de quelles manières la personne possède sa liberté d'expression et d'action! Les codes d'éthique seraient donc une limitation indirecte à la liberté. Une limitation déguisée. 

LEMIEUX, Pierre. LIBERTÉ D'EXPRESSION ABSOLUE. Le Québécois libre. Montréal. Numéro 39. Page 4. [En ligne] http://www.quebecoislibre.org/990612-4.htm. (Page consultée le 2 février 2012)

L’internaute encyclopédie. LIBERTÉ. [En ligne] http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/liberte/. (page consultée le 2 février 2011)

Planète cherche un peu d'amour et de respect



  Le monde change pour le pire, mais les humains ne semblent pas s’en rendre compte pour autant. À tort, les humains utilisent des outils technologiques afin de simplifier leur vie, mais ces technologies envahissent notre vie au point où nous ne nous rendons même plus compte de tout ce que cela cause à notre environnement. À travers les années, l’état environnemental de notre planète se détériore et presque personne ne semble réagir à ce grand fléau. Cependant, la nature et l’environnement sont les bases de notre existence et il faut rétablir l’ordre dans tout cela. La pollution causée par tous les actes des humains doit cesser. Nous devons nous conscientiser et penser «vert». 
Par chance, certains médias «environnementaux» font leur apparition pour le bien de tout. Ceux-ci font la promotion d’une planète plus verte et proposent des moyens efficaces pour y arriver. Après tout, il faut penser aux générations futures qui elles, verront les importants changements que notre planète subit depuis des années. Toute la planète commence à ressentir ces importants changements environnementaux comme le réchauffement de la planète. D’innombrables changements sont en train de se passer et la planète doit réagir. Tout le monde soit être conscientisé par ces importants facteurs qui sont en train de mettre en péril la santé de notre planète Terre. Peut-être qu’après toutes les mauvaises choses qu’a subies notre planète, nous réussirons finalement à réparer une partie des erreurs humaines portées sur l’environnement. 
«L'éthique, c'est d'abord l'ensemble des réflexions liées aux questions du type : «Que dois-je faire? Comment dois-je agir ?»» (Roger-Pol Droit ; 2009). Ainsi, peut-on affirmer qu'une personne qui ne se préoccupe pas de l'environnement n'est pas une personne éthique ? Plusieurs bonnes questions se posent et permettre de se remettre en question sur nos principales valeurs. «Les valeurs représentent un idéal, ce qu'il et bien de faire ou de vouloir» (Florence Piron ; 2012). Pour conclure, il est bien de se recentrer sur ses valeurs et de se demander si nos actes sont bons ou mauvais. Cependant, il n'y a pas encore assez de personnes qui le font et se rendent comptent que l'impact de leurs gestes aura, un jour, des répercussions sur l'ensemble de la population. Après tout, notre Planète ne demande qu'un peu d'amour et de respect !
Droit, Roger-Pol (2009). «L'éthique expliquée à tout le monde». Éditions du Seuil, France. p.29. 
Piron, Florence (2012). «Éthique de la communication», cours 2, Université Laval.